Mardi 16 septembre 2 16 /09 /Sep 23:29

Aujourd'hui, 16 septembre 2014, je réactive cet espace. A nouveau libre et sans collier, a disposition.

Par slave21
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Vendredi 7 novembre 5 07 /11 /Nov 23:24
Une vaine tentative d'exorcisme :

Ah tu sais quoi
Non tu sais pas
Tu sais quoi

Tu me manques pas beaucoup
Je sais vivre à genoux
Je peux vivre sans toi
On peut vivre sans bras

Mais pas de bras, pas de chocolat
Pas de bras, pas de chocolat

Je peux vivre sans toi
On peut vivre sans rien
Et attendre la fin
On peut vivre sans bras

Mais pas de bras, pas de chocolat
Pas de bras, pas de chocolat
Pas de bras, pas de chocolat
Pas de bras, pas de chocolat

Je peux me passer de toi
On peut se passer de tout
On peut aussi pisser partout
Et cela même sans les bras

Mais pas de bras, pas de chocolat
Pas de bras, pas de chocolat
Pas de bras, pas de chocolat
Pas de bras, pas de chocolat

Je peux me traîner par terre
Et donner de la voix
Je sais très très bien faire
Mon cinéma
Moi je peux presque tout faire
Sauf tendre les bras

Pas de bras, pas de chocolat
Pas de bras, pas de chocolat
Pas de bras, pas de chocolat
Pas de bras, pas de chocolat

Pas de bras, pas de bol, pas de chocolat.


Bertrand Betsch - Pas de bras, pas de chocolat  (2004)
Par slave21
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Mardi 4 novembre 2 04 /11 /Nov 14:20
     - Mets-toi à quatre pattes sur la palette, ordonna Maîtresse C, désignant d'un doigt une palette en bois, posée sur le sol meuble et humide de la cave.
     Je m'éxécutai promptement, en frissonnant, à cause de l'humidité mordante qui régnait dans la pièce et sans doute impressionné par le ton impérieux de ma Maîtresse. Celle-ci avait tout lieu de m'en vouloir après tout, j'avais commis une erreur qui, si j'avais été moins distrait, aurait pu être évitée, m'épargnant ainsi la colère de Maîtresse C. Je ne pouvais m'en prendre qu'à moi-même.
     - Ecarte bien les jambes... voilà c'est mieux, continua Maîtresse C.
     La jeune Femme s'approcha et sortit de sa poche deux cordelettes fines mais solides, qu'elle avait déniché dans un placard au premier étage. Maîtresse C m'ordonna de poser ma joue droite sur les lattes rapeuses et de coller mes bras contre mes mollets, m'obligeant ainsi à lever les fesses, puis me lia les poignets aux chevilles.
     
     Elle se recula ensuite de quelques mètres, s'assit sur un tonneau en face de moi et alluma une cigarette, se contentant de regarder son travail avec amusement. Je pris mon mal en patience, gigotant comme je pouvais, essayant en vain de détendre les cordes qu' Elle avait impitoyablement serré, dans l'attente des coups qui n'allait pas tarder à pleuvoir. Mais, à ma grande surprise, Maîtresse C. se leva et sans un mot remonta les marches de l'escalier en pierre qui conduisait vers la liberté. Elle referma les deux lourds battants en chêne qui conduisaient à la cave et les verrouilla en passant une chaîne autour des poignées métalliques, bouclant le tout avec un cadenas. Je ne pouvais qu'imaginer ma Maîtresse, rejoignant tranquillement la maison pour préparer et me présenter à son retour une de ses surprises redoutables qu' Elle savait si bien infliger . Plongé dans l'obscurité totale, et totalement réduit à l'impuissance, je n'avais d'autre choix que d'espérer une punition rapide. Cela n'en prenait pas le chemin....

(à suivre)

Par slave21 - Publié dans : Les jours d'avant
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Dimanche 21 septembre 7 21 /09 /Sep 18:12
      Le sexe de silicone noir, solidement arrimé aux hanches de ma Maîtresse, m'imposait une chorégraphie immuable et m'entraînait à chaque fois dans un abandon dévastateur pour la bienséance communément admise dans nos sociétés dites "civilisées". Livré à la furie de ma redoutable guerrière, qui me chevauchait sans vergogne, enfonçant son pic dans les tréfonds les plus intimes de mon être, imposant un aller-retour permanent entre ma honte et ma souffrance, je vacillais alors, me sentant comme une jeune pucelle abusée par quelque spadassin ivre de gloire après une bataille facilement remportée.
     Emporté dans un va et viens douloureux, quelques claques sur les fesses m'encourageant à m'ouvrir davantage, je subissais l'assaut stoïquement sans regarder à la dépense. Le mouvement perpétuel érigé en mode de combat. Ma cruelle Maîtresse n'avait cure de mes supplications et  m'empalait, tel un vulgaire gigot, me démontrant pour l'occasion que l'inversion des rôles pouvait fort bien revêtir les habits sinistrés de la vie conjugale et l'enrober d'un parfum moderne et original. A quatre pattes sur sa couche et secoué par les élans généreux et très virils de cette Femme à très forte personnalité, je finissais par gémir langoureusement, mon âme chienne mise à nu.
     Une fois l'affaire conclue, ma Maîtresse m'éjectait de son lit, débouclait le sinistre engin pour le jeter dans ma direction, à charge pour moi de le nettoyer et de le ranger précautionneusement dans une commode jusqu'à la prochaine fois, partait dans la salle de bain et prenait une douche rapidement avant de revenir sur le lieu de ma défaite. Elle prenait alors un livre et attendait que j'eusse terminé également mes ablutions du soir. A mon retour, elle se relevait et m'enroulait une fine chaîne autour du cou, qu'elle cadenassait, fixant l'autre bout de cette laisse indestructible à un pied du lit. Elle se recouchait avec la certitude de passer une excellente nuit, me laissant gisant sur le sol moelleux de la pièce, un esclave épuisé qu'elle savait malgré tout totalement dévoué.


Par slave21 - Publié dans : Les jours d'avant
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Lundi 28 juillet 1 28 /07 /Juil 13:54
     Ma Maîtresse maniait le fouet avec une dextérité inégalable. Elle en possédait une impressionnante collection qui m'avait affolé lorsque j'étais devenu son esclave. Elle les rangeait dans une commode et en prenait particulièrement soin. Fouets à multiples lanières, fouets d'équitation, longs fouets tressés et composés d'une seule lanière, tous rangés dans les tiroirs et n'attendant plus qu'une faute de ma part pour sortir de leur retraite.
    
      Lorsque ma Maîtresse décidait de me punir, elle choisissait son instrument de punition selon la gravité de la faute commise. Les fautes qu'elle estimait bénignes ne méritaient qu'une dizaine de coups de cravaches ou de martinet, sévèrement appliqués sur mes fesses mais tout à fait supportables. Par contre, lorsque ma Maîtresse relevait une faute plus significative, j'étais alors puni avec un fouet, qu'elle choisissait en fonction du châtiment à m'infliger, les fouets les plus longs et les plus fins étant réservés aux actes de désobéissance flagrants et aux fautes qu'elle jugeait "graves". Dans ces cas là, le rituel était souvent le même. Les yeux bandés et rendu muet par un baillon-boule, je restais debout face à elle tandis qu'elle m'entravait les poignets avec une cordelette puis enroulait une corde blanche plus épaisse autour de mes liens. Ensuite, elle me suspendait par les poignets, passant la corde dans un anneau solidement fixé au plafond et tirait de toutes ses forces vers elle jusqu'à ce que je sois contraint de lever mes talons. Parfois, elle m'imposait une barre d'écartement aux chevilles qui m'obligeait à écarter les jambes, rendant mon équilibre plus instable encore. Puis ma Maîtresse quittait la pièce, me laissant seul une dizaine ou une vingtaine de minutes.
    
     A son retour, en général, je commençais déjà à gémir et à ressentir une douleur lancinante dans tout mon corps en raison des tensions exercées par les liens. Mais je savais que cela n'était rien en comparaison de ce qui allait advenir. Elle commençait généralement à s'échauffer avec son fouet, le faisant claquer à quelques centimètres de moi puis sans avertissement me donnait un premier coup qui me faisait sursauter à chaque fois. Après quelques interminables secondes, un deuxième coup donnait le signal de départ d'une très longue série. Tel un serpent, le fouet s'enroulait sur mon torse, mon ventre ou mes fesses, laissant après son passage une marque rouge et brûlante. Aveuglé, j'étais dans l'impossibilité d'anticiper le coup suivant et m'agitais en vain comme un pantin désarticulé, incapable de me dérober aux morsures cruelles de la lanière de cuir. Ma Maîtresse, inplacable, ignorait mes supplications étouffées par le baillon, et poursuivait le supplice jusqu'à ce qu'elle estime que la leçon avait été suffisamment assimilée. Lorsqu'enfin, elle posait son fouet pour venir me libérer, j'étais dans un état second, les jambes flageolantes et le corps chancelant. Elle me retirait le baillon et le bandeau, détachait la corde et la descendait précautionneusement. Elle m'agenouillait ensuite sur le sol et ôtait les liens qui me comprimait les poignets puis dirigeait ma tête vers ses chaussures. Je les embrassais et disait simplement : "merci, Maîtresse".


    
Par slave21 - Publié dans : Les jours d'avant
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Jeudi 10 juillet 4 10 /07 /Juil 13:56
     J'étais là, à genoux devant ces dizaines de paires de chaussures, complètement nu, quelque peu hébété, sous le regard inquisiteur d'une Femme aux cheveux courts et noirs comme le charbon. Un chiffon dans ma main gauche, une boîte de cirage noir dans l'autre main, j'étais en train de me demander par quel sortilège je m'étais retrouvé là dans cette étrange galère. J'avais 20 ans, j'étais jeune et totallement à la masse.
     J'avais rencontré cette Femme par l'intermédiaire du réseau minitel où nous avions dialogué durant de longues soirées, abordant toutes sortes de sujets, des plus triviaux aux plus existentiels, avant de nous donner rendez-vous dans un café, près de la place de la Contrescarpe, dans le Vème arrondissement. Elle s'appelait Cécile. Elle m'avait fixé de son regard pénétrant tout au long de notre entretien, cherchant sans doute une étincelle de sincérité dans mes demi-phrases chuchotés fébrilement et jetées à la va-vite dans l'atmosphère enfumée de l'établissement de la même manière que si j'avais voulu me débarrasser en toute hâte d'un cadavre trouvé dans mon placard. A vrai dire, je n'en menais pas large, impressionné par une Femme de quinze ans mon ainée et qui me jaugaient en plissant de temps à autre ses  yeux clairs et dominateurs. Il faut croire qu'elle trouva cette étincelle puisqu'elle finit par me proposer de venir chez elle le week-end qui suivait.
       Après une attente interminable, à cogiter et tourner en rond dans mon studio, je me rendis enfin chez elle. Elle habitait dans un immeuble moderne, tout près du jardin des Plantes. Elle m'ouvrit sa porte, habillée d'un chemisier blanc, d'une jupe longue en coton beige et d'une paire de mocassins en cuir noir. Bien qu'élégamment vêtue, elle ne correspondait pas tout à fait à l'idée que je m'étais faite d'une Femme Dominatrice. A l'époque, j'avais un tas d'idée préconçues sur les Maîtresses qui barbotaient dans mon cerveau et il faudrait toute la patience infinie mais ferme de celle qui allait devenir ma Maîtresse pour me les retirer. Au lieu donc d'une créature latexée et bottée, munie d'un fouet long comme un jour sans pain, j'avais en face de moi une très charmante Femme qui m'accueillait avec un large sourire. L'appartement, sobrement décoré mais avec goût, baignait dans une douce lumière et exhalait une envoutante odeur de lavande. Elle m'invita à entrer dans le salon et à prendre place dans un fauteuil confortable tandis qu'elle s'installait dans un canapé, à ma perpendiculaire, les jambes croisées, laissant ainsi apparaître une jambe à la chair blanche et ferme.
         - Tu es vraiment décidé à devenir mon esclave alors ? me demanda-t-elle, subitement.
         - Oui, répondis-je, en avalant ma salive.
         - Oui qui ?
         - Oui, Maîtresse. Pardon.
     - Tu sais ce que ça implique ? Nous en avons suffisamment parlé mais je ne veux pas que dans une semaine, tu me dises que tu n'as plus envie ou une autre connerie de ce genre.
     C'était la première fois que je l'entendais parler de cette façon, je compris que les évènements se précipitaient et qu'on passait aux choses sérieuses.
        - Je comprends Maîtresse. Je suis tout à fait décidé à devenir votre esclave.
     Elle réfléchit quelques secondes, sans me quitter du regard puis ordonna :
        - Déshabille-toi, vite !
     J'obéis et retirai mes vêtements que je posai sur le fauteuil. Une fois nu, elle me dit de mettre mes mains dans le dos puis se leva. Elle m'examina quelques minutes, tournant autour de moi, tâtant longuement plusieurs parties de mon corps puis me demanda de la suivre.
       - Mets-toi à genoux ! Aujourd'hui, tu vas t'occuper de l'entretien de mes chaussures.
     Elle ouvrit un grand placard, situé dans sa chambre. Des dizaines de rayonnages couvrait tout l'espace du meuble et étaient garnis de vêtements soigneusement rangés et pliés. En bas, au contraire, escarpins, bottes, mules, ballerines, sandales et baskets, disposés en tas épars, n'attendaient semble-t-il que moi pour enfin être mis en ordre.
        - Voilà du cirage, un chiffon et une brosse, me dit-elle en me tendant les accessoires. Tu nettoies tout ça, et tu les ranges par paires. Tu t'appliques, je veux que ça brille.
     Je marmonnais un "oui, Maîtresse" sans trop de conviction puis restais planté là sans trop savoir quoi faire. Maîtresse Cécile empoigna alors mes cheveux et me tira la tête en arrière, tout près de la sienne.
        - Tu croyais quoi, exactement ? Je ne suis pas une Domina qu'on trouve dans les magazines, je ne suis pas là pour exaucer tout tes phantasmes, c'est clair ? Si tu vois quelque chose à redire, tu dégages de suite !
        - Non, Maîtresse, mais...
        - Mais quoi ? Je suis en train de perdre mon temps là.
        - Pardon, Maîtresse, je vais faire ce que vous m'avez dit. Pardon.
     Je m'en tirai "simplement" avec une gifle, qu'elle appuya de toutes ses forces. En tremblant, je m'emparai rapidement de la première  paire de chaussures qui se présenta à moi, des escarpins en cuir aux talons vertigineux ( j'aurai plus tard l'occasion de les connaître) et commençai à manier la brosse à reluire.
     Ma maîtresse m'avait enseigné dès le premier jour ma première leçon. Mon apprentissage allait se révéler long, difficile et douloureux.

    
Par slave21 - Publié dans : Les jours d'avant
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Lundi 7 juillet 1 07 /07 /Juil 15:27
     Rhett poursuit Scarlett tandis qu'un long filet de salive se balance de ma bouche lorsque je tente de relever la tête. Il faut bien avouer que le baillon-boule coincé entre mes lèvres ne me permet guère d'adopter une contenance plus digne. Sans parler du bandeau sur les yeux qui m'interdit de voir ce qui se trame dans la pièce et des cordes de chanvres habilement nouées autour de mes chevilles et de mes poignets qui, à chaque fois que j'esquisse un geste, s'enfoncent plus profondément dans ma chair, me rappelant ainsi qu'il n'y a pas d'issue.
 
     Ma Maîtresse m'avait averti qu'elle désirait passer une soirée agréable et tranquille devant un bon film. Je pensais qu'elle me congédierait jusqu'au lendemain. Elle ne m'a prévenu qu'au tout dernier moment que je verrais également le film. Où plutôt, ajouta-t-elle en riant, que je l'entendrais. Elle me libérerait seulement à la fin du long-métrage.

     Elle me fit ouvrir la bouche et y enfonça un énorme baillon-boule noir. Après avoir fixé les sangles de l'instrument, elle me jeta au sol en enfonçant son genou dans mon dos. Elle sortit deux longues cordes blanches et brillantes d'un placard et m'attacha sous la lourde table basse en fer forgé qui longeait le canapé, les poignets solidement noués dans le dos et reliés par une cordelette à deux pieds de table. Elle m' entrava les chevilles de la même manière puis s'absenta quelques minutes. Recroquevillé ainsi, les cuisses sur les mollets, mon ventre collé contre mes genoux, je ne pouvais pas espérer pouvoir me redresser, le plateau de la table empêchant toute tentative dans ce sens là.

     Elle revint avec trois objets dans ses mains qu'elle déposa sur le sol devant mon nez. Il y avait là un bandeau rouge en cuir, une paire de pinces à seins dont je pouvais aisément imaginer l' utilisation et un boitier DVD sans jaquette. Elle posa une pince sur chaque téton puis me passa le bandeau autour de la tête. Avant de l'abaisser et de me rendre aveugle, elle ouvrit le boîtier en plastique et me fit voir le titre du film qu'elle avait l'intention de visionner. Je parvins à lire les quelques mots écrits au marqueur indélébile sur le disque. " Autant en emporte le vent ", murmurai-je, en déglutissant maladroitement. Elle avait décidé de regarder un film dont la durée dépassait 3 heures 30. Ma soirée allait être très longue.

     Rhett fuit Scarlett tandis que ma Maîtresse, sirotant un jus d'orange et sans perdre une miette du film, étend ses jambes sous la table basse et écrase ses escarpins, aux talons aiguilles acérés, sur mes fesses ou mon dos, déjà meurtris par les liens et les crampes. Je n'ai jamais aimé ce foutu film.

Par slave21 - Publié dans : Fictions
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Vendredi 4 juillet 5 04 /07 /Juil 20:22
Quand les pratiques ancillaires s'inversent et se conjuguent au masculin sous la férule de ces Dames.
Par slave21
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Dimanche 22 juin 7 22 /06 /Juin 16:42
Quelques créatures dociles dessinées auxquelles j'aime m'identifier même si du rêve à la réalité, le chemin à parcourir reste étroit et sinueux.
Par slave21
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